J’étais prêt de mon but, je sentais la victoire… Il n’y avait plus que moi et mon objectif,
Je ne pouvais pas rater mon objectif ! Il était à seulement quatre mètres devant moi…
C’était le moment, j’en étais sûr... Si quelqu’un était avec moi, à tous les coups il se plaindrait d’entendre ma respiration lourde et grossière… Mais que ça soit hier, aujourd’hui ou même demain, je suis et je resterais toujours seul… Pour certains c’est sûrement une contrainte, mais par pour moi, moi j’aime ça… Je ne me suis jamais attarder sur ce point. Je suis seul depuis petit et ça ne me dérange en rien. L’un de mes seules préoccupation, c’est ma nourriture, je dois chasser comme un vulgaire sauvage. C’est d’ailleurs ce que je suis en train de faire…
J’observe fixement mon ennemi tel un grand prédateur qui, va foncer au bon moment.
J’ai ça dans le sang, j’ai une soif de tuer de temps en temps, je n’ai jamais su de qui j’ai tenu cela. Mon gibier d’aujourd’hui est un Klamby, sûrement mâle vu que sa couleur de peau rose devient un tantinet pourpre quand c’est la saison des amours… Il n’est pas agressif, je n’ais donc aucun mal à l’exécuter… Cependant, il est très bon fuyard, sa vitesse est très elevé quand il se sent en danger… Je dois donc agir discrètement et rapidement… La bête était en train de s’abreuver dans un petit lac. Endroit parfait pour un meurtre… D’un pas délicat, je m’avance alors vers le Klamby. Je m’arrêtais tout les 2 mètres pour savoir si il m’avait repéré, ce qui n’était pas le cas. Dans le dernier mètre qui nous séparait, je sortis alors ma lame qui fit un léger grincement quand elle sortit de son fourreau, ce petit bruit de rien du tout me trahit.
Le Klamby se retourna alors, et quand il m’aperçut, il courra au loin dans la forêt. Je le pris alors en poursuite, la bête était adulte, elle avait de l’agilité : Elle évita sans aucun problème les racines d’arbres non enterrés, comme elle sauta sans difficultés au dessus d’un arbre à terre. Celui-ci est un coriace, mais je n’abandonne pas. Dans ma course, je sauta sur l’arbre abattu et me projetta sur des branches en hauteur. Ainsi je saute d’arbres en arbres, ce qui me permettais alors de ne pas subir les élèments emcombrant que la bestiole évitait comme une championne… Je dois avouer qu’elle me bluffe… J’ai un sentiment d’admiration pour cette brave bête qui me ressemble assez en réalité… Agile, et solitaire… Mais mon admiration ne changera rien à son sort. Après tout, c’est elle ou moi ! Après une longue course, la bête se mit à s’arrêter net. Comme si quelque choses la bloquer, ce comportement était inhabituel. La bête regarde à sa gauche, puis à sa droite. Comme si nous étions trois à cet endroit. De mon côté, je me préparais à sauter pour l’empaler dans ma chute. Dans ma tête, le compte a rebours résonna : Trois… Deux… U-. Je n’ai pas eu le temps de finir, un Teshnan sort alors d’un buisson, il emprisonna la bête en lançant un filet qui devait être terriblement résistant pour empêcher de faire partir le Klamby… Sur le coup, je ne sais pas ce qui m’a pris…
Mon admiration pour la bête m’obligea en quelques sortes à la sauver pour qu’elle tombe sous ma lame. J’ai donc sauté en face du Teshnan tel un gladiateur dans une arène… Nous sommes restés longtemps figés nous regardant dans les yeux… Dans son regard j’ai instantanèment lu son étonnement… Dans le mien, même si je ne pouvais pas le voir, j’étais sûr qu’il était remplit de colère ! En regardant avec précision le Teshnan, j’ai aperçu un élément étrange et inhabituel, de son casque sortait du vert très clair, tellement claire qu’il était transparent.
Je n’avais jamais vu ça… C’est le premier Teshnan que je croise qui a un casque comme celui-ci. Pour eux je ne sais pas ce que ça veut dire, mais j’ai l’étrange sensation, que pour eux, ce vert n’existe même pas. J’ai l’impression d’être en pleins délires… Je profite de la stupéfaction de mon adversaire pour approcher, a chaque pas que je faisais, un peu plus de vert apparraissait ! C’est l’un des rares moments ou j’ai connu, la peur. A la fin, alors que je n’étais qu’a quelques mètres de lui, j’ai pu apercevoir le vert en entier. C’est la que j’ai découvert l’horreur. Le vert était une forme grossière ressemblant étrangement à une Mandrana en cours de décomposition, j’avais l’impression que la Mandrana me chuchotait… Je me mit à répondre instantanèment sans le vouloir : Kel Shalemiso… Je ne connaissais pas ce mot, ni de la langue dont cela pouvait provenir. Mais, la Mandrana avait l’air de savoir elle,
Mes paroles lui firent même décrocher un beau sourire. Puis elle me fonça dessus, comme je l’avais fait pour cette pauvre bête. Elle s’aminci, puis rentra dans ma bouche. A ce moment la, j’eux un long flash blanc. A mon réveil, je découvris avec horreur que je ne contrôlais plus mon corps, j’étais spectateur de ses actes ! Il était dressé devant le Teshnan. Je n’ai pas vraiment compris comment cela était-ce possible… Mais les faits étaient malheuresement devant moi… Mon corps bougea alors, pourtant je ne le contrôlais pas… Il fit un sourire au Teshnan, et récita des paroles, les mêmes que j’ai murmuré à la Mandrana :
« : Kel Shalemiso… »
A la fin de cette phrase, mon corps se métamorphosa :
Mes yeux étaient aussi noir que le néant, ma peau aussi devint alors grisâtre… Quand a mon arme, elle se transforma et devint une sorte une belle lame attaché à mon poignée. Ce qui attachait la lame a mon poignée était une sorte de brassards qui était, enfin qui avait l’apparence de la matière des limons mais elle, au contraire des limons était noirâtre. Des bulles se formaient sans cesse et éclataient au fur et a mesures… C’était écoeurant.
Une bulle plus grosse que les autres, engloutit la lame et éclata elle aussi, la lame elle n’était pas sales mais elle était différente, elle était entouré d’un aura ressemblant au feu.
Je pris alors le Teshnan par le menton, qui lui se laissa faire comme si il était paralysé. Puis ma tête se rapprocha de son casque puis, mon corps chuchota :
« Tu as joué au jeu de la vie, et tu sembles avoir perdu, permet moi de mettre fin à ta partie … »
Pour savoir ce qu’il allait faire, je me suis rapproché de mon corps et du Teshnan, j’ai jeté un coup d’œil rapide sur le Teshnan, celui-ci avait une larme qui ruisselait sur son corps. Je fis alors aussi un bref regard sur mon corps, d’un air horrifié, celui-ci me regarda et fît signe de dire non de la tête… Il m’écarta de sa main libre, et se remit à fixer le Teshnan. De plus en plus de larmes sortirent de son casque… J’étais pris de pitié par celui-ci… Je ne savais en rien ce qui allait ce passer mais j’avais un pressentiment funeste pour lui… Mon corps leva alors le bras avec l’arme au ciel, et d’un coup puissant mais appliquer, il lui trancha la gorge…
Ne pouvant pas en voir plus je fermais les yeux. Priant pour que cet évènement ne sois que rève. Pendant que j’avais les yeux fermés m’empechant alors de voir la suite, j’entendis un soupir, mais un soupir ressemblant à celui d’un soulagement… J’ouvris alors les yeux, et je vis mon corps, me tendant la main. J’ai alors jeté un bref regard à ma gauche pour voir le Teshnan, celui-ci était demembré… Une larme coula alors sur ma joue froide. Puis une autre… Puis, encore une autre… Je finis par prendre la main de mon corps qui me releva, et m’enlaça… Pendant qu’il m’enlaçait, il me chuchota d’une voix anormalement aigu :
« Merci… Merci… »
Mon corps se rétreçit alors et me rentra dans la bouche comme la Mandrana.
A nouveau un flash blanc interminable. Quand j’ouvris les yeux, j’étais dans la forêt, en train de courir sur les branches d’un arbre à la poursuite de ma bête. J’ai poussé à mon tour un soupir de soulagement et je souris alors, heureux de voir que tout ceci n’était que rève.
Quand j’observis la bestiole, je vis avec horreur qu’elle était couverte de sang, mon arme était fixé à mon poignée par une attache noir ressemblant à un brassard comme celui de mon rève. Mais aucune bulle ne sortait de mon brassard, il n’avait pas la même matière que dans mon rève, lui était en cuir, du vrai cuir… C’est alors que je ressentis un poids dans ma main droite, j’ai alors tourné la tête, et j’ai alors vu l’impossible… La tête de Teshnan était dans ma main droite. Je l’ai alors laché, dégouté, celle-ci s’écrasa contre le sol et moi, ce choc émotionnel me destabilisa, je glissa alors de la branche, recouverte de mousses et je tombe alors violamment contre le sol… J’ouvris alors les yeux difficilement et je vis la bestiole s’enfuir au loin. Après cela, le néant…
A mon réveil, j’étais dans la forêt, il faisait nuit, on sentait très bien l’humidité du vent, vous caressez le visage avec son doux parfum… C’était une belle journée avec un beau climat pour la pire journée de ma vie… Quand j’ai essayé de faire un pas, j’ai ressenti une douleur insupportable, j’avais à tout les coups, un os cassé. Mais je ne pouvais rester ici, je serais alors la proie de bêtes dont je ne pourrais pas me défendre… C’est alors que mourrant, j’entrepris de ramper jusqu'à la grotte la plus proche. Après 2 heures de rampage, je n’ai aperçu aucune grotte… Mort de fatigue, je m’éffondrais alors sur le sol, agonisant…
Le lendemain matin, je m’étais réveillé, dans une caverne, faiblement éclairer par les lumières de lucioles. Quand je regardais ma jambe pour voir son état, je vis alors avec stupeur qu’elle était entourée de feuilles. Quand je voulu sortir du lit sûrement improviser pour moi, j’ai posé ma jambe au sol craignant une énorme douleur, mais non … Plus rien… Ma jambe était guéri… Ne savant pas d’où venait ce miracle, je sortis alors de la caverne, et à ce moment précis, 3 arbres de déracinèrent, se raccourcissent et s’animèrent… J’avais en face de moi trois Mukians de tailles adultes. Sur leurs écorces étaient gravé un signe très étrange, une sorte de lune embroché par une lance… Mais alors que j’étais en train d’observer ce signe, un des Mukians prit la parole :
« As-tu mal à la jambe ? me demanda-t-il d’un ton assuré
- No…Non… Vous dois-je cette guérison ?
- Effectivement, nous n’allions pas laisser mourir le dernier humain… Nous fûmes tous stupéfait quand nous t’avons découvert tu sais ? Votre race est pourtant éteinte depuis des années !
- Ma race ? dis-je d’un ton tremblant, éteinte ? Mais c’est impossible nous contrôlons La Mystique !
- Il n’y a plus de Mystique dit-il en rigolant avec ses camarades. Elle disparût et entraina la mort de votre race, sauf toi, tu ne dois pas avoir reçu la Benediction… Regarde ce que votre race à fait de nous ! La Mystique dans son explosion, infecta notre mucus et nous rendit alors vivant, ce qui nous laisses proie au danger du monde !
- Plus … Plus de My- »
Je n’avais pas pu terminer ma phrase, car la terre se mit a tremblé, et aura bleuté fonça sur moi et les Mukians… J’ai cru que nous étions perdu… Mais non, je fûs le seul à survivre, je n’avais pas bouger, mais l’aura, ne m’avais pas infecter… Les Mukians eux n’étaient plus qu’un tas de cendres… Quelque choses à l’air d’être atterit dans cette forêt … Mais quoi ?
Le reste de la journée fût consacré à la recherche du foyer de l’aura. Ce fût des efforts en vain… Aucune trace suspectes que le vent qui commença en s’intencifier… La nuit tomba vite, pour m’abriter, je suis alors revenu dans la caverne, ce qui me permettra d’êtres une fois de plus, protéger des bêtes sauvages de Sombrepin… Devant l’entrée de la caverne, se trouvait toujours les cendres des Mulkians, qui m’avaient sauvé la vie alors que quand ce fût mon tour de les sauver, je suis resté planter sur le sol… Sombrepin était connu pour être silencieuse et non-habité, pourtant au beau milieu de la nuit, je sentis une odeur de brulée, et plus précisément, j’ai reconnu l’odeur du bois de pin qu’on utilise pour faire des feux de camps. Voulant savoir d’où venait ce feu, je sortis en courant et je suivis la fumée que l’ont pouvait apercevoir par-dessus les cimes des arbres… Prenant le chemin des branches,
Je n’ai pas mis beaucoup de temps pour atteindre le foyer du feu… Devant le feu un être se réchauffait les mains, cet être, je lui donnais maximum 16 ans, voir 15… Je m’approcha alors le plus près possible de lui… Quand le feu éclaira son visage, je sauta alors devant lui…
J’étais sûrement aussi heureux que quand j’ai trouvé ma jambe en bonne état… Devant moi,
Se dressait un être humain, belle et bien vivant, en chair et en os… Je n’ai pas pu m’empêcher de dire au même moment que lui :
« Un humain ?! »